BIOSYNERGIE :

ÉTHIQUE ET FONDEMENTS

Dernière mise à jour : 20/02/2000


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 CHAPITRE VIII : LA SOUFFRANCE 

 

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  1 - Accepter la souffrance

2 - La souffrance selon A. Maslow

3 - "Be happy, être heureux" par Arnaud Desjardins

4 - La souffrance et la méthode Vittoz
 
 
 
 

1 - Accepter la souffrance
 

Il convient d'être clair sur la souffrance, sur celle du créatif, mais surtout sur celle du biosynergiste. Si le biosynergiste ignore (refoule) sa souffrance, il ne peut aider l'autre qui souffre. Il ne faut pas oublier que le créatif vient faire la biosynthèse en période de crise donc à un moment où la souffrance est très intense ou même devenue intolérable par rapport aux défenses habituelles.
 
 

2 - La souffrance selon A. Maslow
 

«La croissance et l'accomplissement de soi peuvent-ils être possibles sans souffrance,
sans douleur et sans conflit ?
Dans quelle mesure la souffrance est-elle nécessaire et inévitable?
Si la souffrance et la peine sont quelques fois nécessaires à la croissance de la personnalité, nous devons savoir ne pas toujours en protéger les gens comme si cela était nécessairement mauvais. Il peut arriver que cela soit bon et souhaitable compte tenu des conséquences positives qui peuvent en résulter. Ne pas permettre aux gens d'assumer leur souffrance et les préserver peut amener une surprotection qui finit par constituer un manque de respect de l'intégrité personnelle, de la nature profonde et des possibilités de développement de l'individu.»

A. Maslow (1)

  3 - "Be happy, être heureux" par Arnaud Desjardinss
 
«Regardez bien au fond de votre coeur, vous verrez quelque part en vous ce qui refuse purement et simplement l'idée d'être heureux, bien que vous prétendez tous sincèrement en avoir assez de souffrir. Mais, si vous en aviez vraiment assez, je peux vous assurer que vous ne souffririez plus. Si vous continuez à souffrir, c'est qu'il y a des aspects de vous enracinés dans Chitta, le psychisme, qui à votre insu, au mépris de votre désir superficiel de bonheur, veulent continuer à gémir. Si vous avez un autre but sur le Chemin, je vous assure que vous trichez. Vous êtes très excusables et vous êtes excusés mais vous trichez. Vous êtes marqués par des Samskaras d'existences antérieures ou en tout cas de cette existence-ci, par des blessures, des erreurs de vos parents, des drames et vous avez construit votre équilibre de vie, votre monde intérieur sur la souffrance. Vous êtes adaptés à la souffrance, installés dans la souffrance et l'idée de renoncer à la souffrance profondément vous est incompréhensible.

Ce que vous propose la «Voie» ou le «Chemin», c'est de sentir cette souffrance, tout simplement, vraiment, complètement et d'être heureux.
N'en avez-vous pas assez de patauger dans votre souffrance, de passer d'une souffrance à une autre ou de suffoquer huit ans de suite dans la même souffrance, exactement la même ?

Et un point doit être bien clair pour vous, vraiment clair. C'est ce paradoxe si bien mentionné par Gurdjieff à Ouspensky : Rien ne peut être acquis sans la souffrance et en même temps, vous aeez a sacrifier votre souffrance et c'est ce que les gens sont le moins disposés à sacrifier.
Les deux sont vrais. C'est vrai que le Chemin implique un certain type de souffrance, des souffrances conscientes, des souffrances qui prennent toulours un sens. La Voie n'est pas pour le lâche, le douillet, celui qui veut toujours rechercher la facilité, qui veut éviter tout ce qui lui coûte un peu. Mais vous devez aussi entendre l'autre versant de cette vérité : la souffrance négative, la souffrance douloureuse, la souffrance qui ne fait progresser personne, jetez-la par-dessus bord le plus vite possible !

Heureux ceux qui pleurent, ceux qui plèurent réellement, ceux qui vivent de manière juste et unifiée leur souffrance d'aujourd'hui, qui la reconnaissent, qui l'assument. C'est une souffrance de disciple sachant qu'il y a un prix à payer pour être un jour libre, qu'il faut même ramener à la surface certains conflits réprimés. Les possibilités de souffrances que nous portons en nous doivent être vécues et dissipées. Et quand toutes ces vulnérabilités profondes sont dissoutes, c'est fini. Vous êtes enfin heureux.»

Amaud Desjardins (2)

4 - La souffrance et la méthode Vittoz
 
«Il y a une large part de nous-même dans la souffrance. Entendons ainsi une large part de subjectivité. Ce qui trouble les bommes, ce ne sont pas les cboses, mais les opinions qu'ils en ont déclare Epictète. Les opinions, les idées : nous voilà dans les effets de l'émissivité ; c'est elle qui peut nous leurrer en nous privant d'objectivité. Nos pensées tournent autour de notre moi douloureux, ramènent à lui tout propos étranger par des comparaisons, des jugements erronés, des révoltes abusives et finissent par nous encercler d'égocentrisme.

Loin de nous le dessein de minimiser la souffrance, qu'elle soit physique ou morale; sa griffe ayant labouré notre corps et notre âme, nous reconnaissons ses raffinements. Cependant la gravité de ses drames ne réside pas en elle, mais dans la réplique que nous lui donnons. Ou bien elle nous écrase, ou bien nous la tenons en respect, l'empêchant de nous envahir tout entier. Encore faut-il pouvoir, faut-il savoir faire face. Sauf pour quelques individus d'exception, les émotifs ont perdu ou croient avoir perdu leurs moyens de résistanoe. Or, à celui qui se voit impuissant à lutter, le docteur Vittoz rappelle la première arme efficace :  le contrôle cérébral. Une fois cet état acquis, nous pouvons plonger en nous-même à la quête de ces ressorts moraux qui s'opposent aux forces destructives. Sérénité, joie, paix... ces privilèges de l'âme ne sont, en réalité, que peu affectés par nos épreuves. Ils demeurent à notre service, à des degrés divers il est vrai, mais nous pouvons tendre à les redécouvrir, à les fortifier, à les utiliser, en un mot, à les exercer.»

L. BRON-VELAY (3)


 
 
 
Notes :
 

(1) A. H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, éditions FayardCliquez ici, pour reprendre votre lecture là où vous l'avez quitté
(2) Arnaud Desjardins, Pour une vie réussie, éditions La Table RondeCliquez ici, pour reprendre votre lecture là où vous l'avez quitté
(3) L. BRON-VELAY, Pratique de la Méthode Vittoz, éditions du Levain.Cliquez ici, pour reprendre votre lecture là où vous l'avez quitté
(4) Boris Cyrulnik, Un Merveilleux Malheur (Bibliographie proposée par Pierre LASSALLE)
 


 


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